Mon coeur saigne......

Publié le par Mamminic

 

Mon coeur saigne, je n'ai plus le coeur à partager avec vous des nouvelles de mon beau pays!

Je viens de perdre mon fils ainé brusquement alors que rien ne laissait présager

une telle chose impossible à croire.

 

mon-fils-thierry.jpg

 

Il faut que je parle de lui pour apaiser ma peine, alors acceptez que je partage

avec vous des photos de mon fils....

 

thierry sportif

 

Il est l'ainé de cinq enfants, il a été entouré de parents aimants et

de frère et soeurs qui l'aimaient tout autant.

Il a un gentil garçon de bientôt 16 ans qui est mon premier petit-enfant.

 

thierry au soleil

 

Il aimait la vie, son fils, sa famille.

 

mon fils thierry et lilou

 

Ici il est avec sa petite nièce ....... quel beau sourire ne trouvez-vous pas?

 

Tel était mon fils, tel il restera dans mon coeur, dans mon esprit.

 

Je ne veux que me rappeler que de sa bonne humeur, sa gentillesse, sa simplicité, son

authenticité et de l'affection qu'il avait pour les siens.

 

Merci mon fils d'avoir existé.

 

Nous ne t'oublierons jamais!

 

 

 

 

Pour aider ceux qui passent par cette épreuve voici quelques suggestions

que je vais faire mienne et qui sont tirées du site Doctissimo

 

Les étapes du deuil

La séparation définitive avec un être aimé est une épreuve bouleversante. Ces différentes étapes qui jalonnent le deuil sont des réactions normales dont la durée varie selon le vécu des personnes et ne sont pas forcément pathologiques. Elles peuvent le devenir si une personne reste figée dans une de ces étapes.

La tristesse d’une séparation n’est pas à confondre avec une dépression, c’est une réaction normale. Parmi les étapes du deuil, on distingue généralement :

L’anesthésie

Le monde s’est arrêté de tourner, le temps n’existe plus... Il y a une perte de contact avec la réalité. Les personnes se sentent dans un état second, en état de choc. C’est la sidération, on ne peut croire à ce qui vient de se passer.

La phase de recherche

C’est une période où l’on cherche à retrouver l’être aimé. C’est une période angoissante, car on a peur de ne plus entendre sa voix, on a peur même de ne plus reconnaître cette voix. On a peur de ne plus reconnaître non plus les traits de son visage, ses mimiques, ... On se sent dépossédé de l’être aimé. On recherche partout autour de soi les habitudes de l’autre qui habillaient notre vie.

C’est une phase où beaucoup de personnes ont l’impression de vivre des signes indirects de la présence  de celui qui les a quittés : “je sens sa présence près de moi”, “je crois parfois entendre sa voix”, “je pressens qu’il essaie de me contacter”, “elle est venue me voir en rêve”, “ il me protège, je le sens.”...

C’est une période de grande vulnérabilité, où les personnes ne sont pas à l’abri de charlatans, qui peuvent imposer leur pouvoir d’influence.

La phase de dépression réactionnelle

Cette étape devient pathologique, si elle  persiste trop longtemps. C’est une phase de profonde tristesse qui intervient à distance du décès, lorsque la vie de son entourage, si présent au moment du drame, a reprit son rythme quotidien, alors que le rythme de la personne endeuillée est toujours au ralenti.

“Comment peuvent-ils l’avoir oublié aussi vite ?”, “Ils ne voient donc pas que je suis triste et que je souffre ?”

C’est une étape très difficile, car la souffrance y est très forte, exacerbée par le sentiment que les autres ne comprennent rien à cette détresse. Les émotions y sont très vives et sont en étroites relations avec le vécu.

La phase de restructuration

C’est l’intégration du deuil dans une histoire personnelle. Ce n’est en aucun cas l’oubli de celui ou celle qui nous a quittés, mais c’est l’acceptation de rentrer dans le cycle de la vie avec son vécu, si douloureux soit-il. Le travail de deuil est alors réalisé..

Des mots contre des maux : la parole est le remède aux souffrances vécues, elle use le sentiment de culpabilité qui peut ronger ceux qui restent :

  • Culpabilité de ne pas avoir fait ce qu’il fallait,
  • Culpabilité de ne pas avoir été présent(e),
  • Culpabilité de n’avoir pas su ce qu’il fallait dire,
  • Culpabilité de ne pas avoir su ou pu montrer son amour pour la personne disparue.... 

De nombreuses associations peuvent venir en aide à ceux qui sont dans la détresse du vide causé par la disparition de l’être aimé. C’est l’exemple de JALMAV (Jusqu’A La Mort Accompagner la Vie)

L’enfant et son deuil

Le vécu du deuil pour un enfant , qui a perdu une personne de son entourage, varie en fonction de l’âge de l’enfant.

  • De 0 à 3 ans : l’enfant, sur le plan affectif est une sorte « d’éponge ». Il n’a pas conscience de la disparition de l’être, mais il ressent profondément ce que ressentent les autres, comme la tristesse. Il peut être envahi par des angoisses de séparation.
  • De 4 à 6 ans : l’enfant a conscience de la mort , mais il la perçoit comme temporaire. Il protège ses parents attristés, trop parfois, car il ne peut exprimer sa propre souffrance, qui peut se réveiller bien des années plus tard  de façon inconsciente et invalidante.
  • Entre 7 et 10 ans : Il comprend que la mort est irréversible. Il éprouve un fort sentiment de culpabilité, car il croit que ses pensées ont pu changer le cours des choses.
  • L’adolescence est une période à risque, car elle est, à elle seule, une période de deuil (deuil de l’enfance).

Très souvent, les enfants ont besoin de conserver un lien avec la personne disparue et il arrive fréquemment qu’on “surprenne” l’enfant parlant avec elle, parfois il mime cette mort. Ce ne sont pas des réactions anormales.

Les adultes doivent être à l’écoute des enfants : savoir les entourer, ne pas les exclure du temps de fin de vie, ni des cérémonies funéraires, leur expliquer avec des mots simples la situation, les déculpabiliser, les rassurer et leur permettre d’exprimer leur souffrance. Ils ont, eux-aussi, besoin de temps pour réaliser la disparition d’un être.

  

Dr Jean-Louis Crouan
 
 

 

 

 

 

 

Publié dans Leçons de vie

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Commenter cet article
M
<br />  Bonjour Monique, que je suis triste pour toi et ta famille. Je t'embrasse. Maryvonne<br />
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M
<br /> <br /> Bonsoir Maryvonne. Merci d'être passé chez moi pour me dire ces gentilles paroles. Les jours qui passent vont m'aider petit à petit à accepter et à espérer.... J'ai besoin de venir un peu dans<br /> mes montagnes.... dès que je le peux je reviens. Bisous.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> je suis désolée-<br /> absente de la blogo- depuis mi décembre-- avec quelques passages quand j'étais dans le doubs-<br /> mes sincères condoléances- quelle terrible mauvaise nouvelle-<br /> sans alerte perdre un être cher est d'autant douloureux-<br /> un fils plein de vie- sportif- souriant-<br /> de tout coeur avec toi et tes proches- sincères condoléances-<br /> oui tu pourras publier pour un peu partager -<br /> je t'embrasse-<br />
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M
<br /> <br /> Bonsoir Chère Lady Marianne, Merci d'avoir pris un peu de ton temps pour t'arrêter chez moi et me dire de si gentilles paroles. Oui, c'est dur.... mais il faut bien avancer car tout autour de moi<br /> il y a mon mari, mes enfants et mes petits-enfants alors pour eux il faut que je me relève.... Revenir également "alimenter" mes petits blogs va m'occuper l'esprit pour ne plus penser à cette<br /> chose.... encore refusée par mon esprit... Bisous et prends soin de toi. Mamminic<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Avec beaucoup de tristesse et compréhension, de tout coeur et nos sentiments proches  <br />
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M
<br /> <br /> Merci Marie Pierre pour ces mots réconfortants.... <br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> <br /> <br /> Bonsoir Mamminic,<br /> <br /> <br /> J'ai bien pensé à toi pendant cette semaine où j'étais souvent absente, et j'espère que tu reprends un meilleur moral, je sens que tu es forte et ne baisse pas les bras, tu es bien entourée c'est<br /> déjà beaucoup. J'espère que tu reviendras bientôt vanter ton beau pays de montagne.<br /> <br /> <br /> Grosse bise Mamminic et à bientôt.<br />
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M
<br /> <br /> Bonsoir ma chère Luce. J'espère que tu vas bien et que l'hiver est aussi doux par chez toi qu'ici chez moi. On a du soleil ces temps-ci et c'est tant mieux pour le moral.... Ma maman disait que<br /> la misère est plus supportable au soleil.... Gros bisous à toi en espérant revenir sur mon blog pour dire encore les belles choses qui se passent dans mes montagnes...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> pas venue depuis très longtemps sur ton blog, et je découvre avec horreur ce qui est arrivé ...Il n'y a rien de pire que de perdre un enfant, ce n'est pas dans la logique de la vie, mais qu'est<br /> ce qui est logique de nos jours ?  Je compatis à ton chagrin, à ta peine, et je te souhaite bcp de courage pour continuer à avançer, pour tes autres enfants, pour tes petits enfants, ton<br /> fils le voudrai certainement.<br /> <br /> <br /> je t'embrasse bien fort, Annie  <br />
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M
<br /> <br /> Merci Annie pour ces mots réconfortants et ces encouragements. Avec tous les miens nous nous efforçons de nous soutenir pour accepter cette situation et faire de la vie qui nous est donnée<br /> quelque chose d'utile pour les autres..... Quand on pense que l'on est peu de chose.... essayons de faire le bien autour de nous. Je t'embrasse. Monique<br /> <br /> <br /> <br />